Les juges explorent les liens entre le roi des yachts et le crime organisé
Le Parquet national financier enquête depuis novembre 2015 sur la faillite du groupe Rodriguez, ancien leader mondial du yachting de luxe, dont le patron est un proche du milieu corso-marseillais. La justice suspecte le port de Golfe-Juan (Alpes-Maritimes) d’avoir servi pendant des années de couverture et de lessiveuse au grand banditisme.
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Un « hold-up judiciaire ». C’est en ces termes que la justice qualifie l’opération par laquelle les dirigeants du groupe Rodriguez, ancien leader mondial du yachting de luxe, ont mis en faillite leur société du même nom pour échapper aux dettes colossales – 200 millions d’euros – accumulées auprès de leurs créanciers. Mediapart a eu accès à des dizaines de documents internes au groupe, qui attestent de l'élaboration d'une vaste opération d’escroquerie. Et mettent au jour les liens étroits qu’entretient le patron du groupe, Alexandre Rodriguez, avec plusieurs figures du grand banditisme corso-marseillais. À commencer par Michel Tomi, le “parrain des parrains”.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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