Avant, il trouvait que le droit du sol était « une tradition française » et que le droit du sang était une « bêtise ». Il attaquait vertement le Front national qui osait remettre en question ce principe. Il rappelait ses propres origines de « petit Français au sang mêlé ». Parlait de son père. Parlait du père de sa mère. Et jurait que jamais, au grand jamais, il ne toucherait à ce fondement du pacte républicain. C’était en 2012. Il y a trois ans. Autant dire une éternité à l’échelle du temps politique. Car aujourd’hui Nicolas Sarkozy n’est plus bien sûr. Il s’interroge : « Faut-il remettre en cause le droit du sol ? »
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