Plutôt que de démolir les tours, rénovons-les. Ce changement de pied radical dans la politique de la ville a été largement salué lors de l'opération de la restructuration de la tour Bois-le-Prêtre, à Paris, en 2010. Mais le délicat documentaire de Guillaume Meigneux s'attache à l'autre aspect : comment dans cet immeuble de quelque cent appartements vit-on la transformation de son « chez-soi ». Ce film était visible jusqu'au 19 mars 2016.
Construite entre les années 1959 et 1961, la tour Bois-le-Prêtre au nord de Paris a fait l'objet d'une intense restructuration. En 2002, l'office des HLM de Paris a préféré rénover entièrement cet immeuble plutôt que le démolir, marquant ainsi un tournant radical dans les politiques d’intervention publique sur les grands ensembles. Mais rénover un immeuble occupé par quatre-vingt-seize foyers n'est pas qu'affaire architecturale. Car ceux qui y habitent, comment vivent-ils ces cloisons qui tombent, ces balcons suspendus à des grues gigantesques, la poussière qui envahit tout et la lumière qui inonde les séjours ? Ce sont ces deux années de rénovation (menée en 2010-2011 par l'équipe Druot, Lacaton et Vassal et honorée de l'Équerre d'argent) que le documentariste Guillaume Meigneux a filmé : à travers de truculents portraits de locataires, Habitations légèrement modifiées tient la chronique de la métamorphose d'un immeuble, geste architectural qui touche à ce qu'il y a de plus intime, le « chez-soi ».
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ». Une enquête réalisée avec un consortium de 13 médias, dont Mediapart, coordonnés par The Signal Network.
Avec seulement deux applications mises en cause, la France fait figure de bonne élève dans le rapport de Human Rights Watch sur la collecte de données durant la pandémie. Mais, dans les salles de classe, la situation est en réalité plus complexe, notamment en raison de l’usage d’outils non validés par le gouvernement.
Des associations viennent de déposer plainte pour détournement de fonds publics au sujet de la construction du futur siège de l’Agence française de développement. Elles dénoncent son coût de 924 millions d’euros, au centre d’un gigantesque projet de bureaux et de galeries commerciales. L’aménagement de ce quartier au cœur de Paris crée une cascade de controverses.
L’affaire Damien Abad concerne d’abord la majorité d’Emmanuel Macron qui l’a promu ministre. Mais elle interpelle aussi son ancien parti, Les Républicains, alors que plusieurs élus affirment avoir été alertés de longue date.
par
Lénaïg Bredoux
et Ilyes Ramdani
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