Justice Parti pris

Corruption française : le réveil ou le déni

Après la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy pour corruption, allons-nous continuer d’accepter certains termes du débat public selon lesquels, dans les affaires de délinquance en col blanc, le souci serait les juges ? Voulons-nous vraiment une France trumpisée et berlusconisée ?

Fabrice Arfi

Deux chefs d’État, deux chefs de gouvernement : quatre délinquants. En confirmant mercredi 18 décembre la culpabilité de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bismuth, la Cour de cassation a inscrit l’ex-président français dans la liste des plus hauts dirigeants du pays définitivement condamnés pour des atteintes à la probité.

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