Une coalition numérique allant de la fachosphère au Printemps républicain est à la manœuvre pour, en attaquant l’enfant prodige du Bondy Blog, détruire tout ce qu’il est censé incarner. Comment parer à une offensive déclenchée au moment précis où la campagne s’accélère et où les banlieues pourraient s’embraser, alors que les tweets de Mehdi Meklat sont indéfendables ?
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Depuis le passage de Mehdi et Badrou, les enfants prodiges du Bondy Blog devenus ensuite chroniqueurs sur France Inter ou Arte et romanciers au Seuil, à l’émission « La Grande Librairie » de vendredi dernier, des tweets de Mehdi Meklat sont ressortis et font le miel de ses adversaires politiques et l’embarras de ceux qui l’ont soutenu, admiré ou suivi.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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