FranceDépêche

«Les cinq de Roanne» coupables mais dispensés de peine

Cinq syndicalistes CGT étaient poursuivis en appel pour avoir écrit «casse-toi pauvre con» sur les murs de la sous-préfecture de Roanne (Loire) en amont d'une manifestation sur les retraites en 2010. La cour d'appel de Lyon a rendu sa décision. Elle n’a pas prononcé de relaxe contrairement à ce qu’espérait «les cinq de Roanne» mais elle a rendu un jugement de Salomon. Elle les reconnaît coupables de «dégradation ou détérioration légère d’un bien» mais les dispense de peine.

Rachida El Azzouzi

Le 15 octobre dernier, plus d'un millier de personnes, dont les secrétaires du parti de gauche et du parti communiste, Éric Coquerel et Pierre Laurent, se rassemblaient devant la cour d'appel de Lyon pour exiger la relaxe de cinq syndicalistes roannais, encartés à la CGT. Condamnés en première instance à une amende de 2 000 euros et à l'inscription de leur condamnation au casier judiciaire, Cristel Coste, Didier Marchand, Gérald Dionizo, Jean-Paul Barnaud et Christian Osete étaient convoqués en appel.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter