L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle n'a pas modifié sa ligne et a «conseillé à l'UMP de (la) féliciter» pour le sauvetage de la Camif et de la société Heulliez. Dans les colonnes du Parisien, elle déclare avoir «senti la nécessité de mettre un coup d'arrêt aux dérapages verbaux permanents qui s'exercent non seulement à l'égard des personnalités étrangères mais aussi à l'égard des Français». À droite, Frédéric Lefebvre réitère sa demande «d'assistance psychologique» pour la présidente de Poitou-Charentes. Au PS, les soutiens sont mesurés.
IlIl est 19h09 quand on reçoit un mail de l'attachée de presse, lundi 20 avril. «Ségolène Royal sera l'invitée de David Pujadas, en duplex de Poitiers, dans le journal de 20 heures.» Après une journée où la polémique n'a cessé d'enfler autour de ses excuses à José Luis Zapatero, pour des propos prêtés à Nicolas Sarkozy (les faits sous l'onglet "Prolonger"), la présidente de Poitou-Charentes avait le goût de la dispute. A l'issue d'un week-end d'emballement médiatique, alimenté par les attaques tous azimuts de l'UMP, l'ancienne candidate à la présidentielle a maintenu son cap, dans un entretien au journal télévisé de France 2.