Briançon (Hautes-Alpes), de notre envoyée spéciale. Quand les agents EDF découvrent son cadavre dans la Durance le 9 mai, elle est nue, sans identité. Ses vêtements ont disparu, arrachés par les courants de la rivière, ultra violents en cette saison. Même son visage n’existe plus, comme dilué. Mais il y a ses longues tresses, sa bague, son collier… Et puis ce corps noir. Instantanément, dans la région, tout le monde comprend : une migrante s’est noyée en tentant de rallier Briançon depuis la frontière italienne.
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