France

La France n’aime pas ses jeunes

Quand ils ne défilent pas, les jeunes sont inaudibles. Martin Hirsch en fait aujourd'hui l'expérience, quinze ans après le questionnaire Balladur. Pourquoi faudrait-il aider une génération de feignants sans talent?

Michaël Hajdenberg

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Martin Hirsch a pris un coup de jeune. Tel un étudiant cherchant un logement ou un job, il soigne ses dossiers. Et n'obtient pas de réponses. Comme les 15-25, il en est réduit à menacer pour obtenir quelque chose: «On s'intéresse aux jeunes quand on a peur d'eux et non pas parce que l'on a des envies pour eux ou qu'on a besoin d'eux.» (Voir son interview dans Le Journal du dimanche.)

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