Younous Omarjee, eurodéputé La France insoumise, analyse les répercussions de la mobilisation des « gilets jaunes » sur l’île de La Réunion, après que des émeutes ont éclaté et un couvre-feu imposé. Pour lui, la crise n’en est qu’à ses débuts.
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NuitsNuits d’émeutes à La Réunion. Dans la foulée de la mobilisation des « gilets jaunes », la situation a pris une tournure inquiétante, lundi soir, au Port, à Saint-Denis ou à Saint-Paul. Des commerces ont été vandalisés ou incendiés et des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre (plusieurs policiers ont été blessés selon les autorités), qui ont dû faire appel à des renforts de Mayotte. Mardi matin, le préfet de l’île a annoncé qu’il mettait en place un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin dans douze communes de l’île, et ce jusqu’à vendredi. Les crèches, les écoles et les universités ont été fermées pour la journée. Mais mardi soir, la colère éclatait à nouveau, au sein du quartier populaire du Chaudron dans la capitale, où des voitures et des commerces ont été incendiés.
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