Justice

À la fin du procès du drame de la rue d’Aubagne, des silences et des fantômes

Tout juste achevé, le procès des effondrements qui avaient fait huit morts à Marseille en 2018 livrera son jugement le 7 juillet 2025. Une vérité judiciaire sur laquelle planera, quoi qu’il advienne, l’ombre de plusieurs questions restées sans réponse.

Violette Artaud, Benoît Gilles et Clara Martot Bacry (Marsactu)

Marseille (Bouches-du-Rhône).– La cour de la caserne du Muy est baignée de ce soleil de décembre qui, à Marseille, peut donner l’illusion d’un été austral, un avant-goût du délibéré attendu le 7 juillet. Il y a quelques minutes, le président Pascal Gand a prononcé la fin du procès de la rue d’Aubagne, après six semaines d’audience. Comme il est d’usage, les prévenus ont eu les derniers mots. Et soudain, dans cette cour, après tant de temps passé ensemble, chacun se salue, s’embrasse parfois, en dépit du côté de la barre ou de la salle où on se situe.

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