Retraites: la mobilisation évolue, ou l’outil de travail au service de la com’
Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites entame sa septième semaine, les initiatives se multiplient pour malmener le pouvoir. Lancer sa robe d’avocat, sa blouse, son bleu de travail, aux pieds des directions et des ministres, chanter, danser... Dans une guerre d’usure, marquer les esprits devient vital pour la survie du mouvement.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Elles sont toujours spectaculaires, souvent émouvantes, calibrées pour les réseaux sociaux, et, pour les esprits grincheux, pas plus dangereuses qu’une piqûre de moustique pour le pouvoir en place. Depuis quelques semaines, en relais ou en accompagnement de la grève, différents corps de métier multiplient les performances contestataires, a fortiori à l'occasion des vœux des représentants de l’État, des élus LREM ou des ministres. À chaque fois, il s'agit de mettre en scène son outil de travail, un mouvement lancé par les avocats.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.