C’est un passage qui résonne étrangement aujourd’hui, et que l’on trouve à la fin d’un ouvrage consacré par Bernard Ravenel à l’histoire du Parti socialiste unifié (PSU). Ce petit parti, fondé en 1960 par des dissidents socialistes et communistes opposés à la guerre d’Algérie, s’était forgé dans les luttes politiques et sociales une identité originale, autogestionnaire et écologiste. N’ayant pas réussi à briser la domination du PS et du PCF sur la gauche, et encore moins à réunifier le mouvement ouvrier français, le PSU s’est peu à peu éteint au fil de la décennie 1980.
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