Justice Enquête

À la Cour nationale du droit d’asile, l’impartialité d’un juge mise en doute 

Depuis des mois, des avocats s’indignent des publications anti-immigration, islamophobes et pro-Algérie française d’un magistrat chargé de statuer sur le sort des demandeurs d’asile. Plusieurs d’entre eux ont demandé sa récusation. La Cour, embarrassée par cette polémique, doit rendre une première décision mardi 24 octobre. 

Camille Polloni et Tomas Statius

Une quinzaine de robes noires occupent les bancs du public. D’autres tendent l’oreille par la porte ouverte. Le 3 octobre, dans une petite salle de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), à Montreuil, quatre avocates demandent aux juges de désavouer l’un des leurs, dont les prises de position jetteraient le doute sur son impartialité, l’une des obligations professionnelles des magistrat·es. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter