Le vote de la loi asile et immigration consacre un recul des droits des étrangers
Le 22 avril, dernier jour de débat du projet de loi sur l’asile et l’immigration, les députés ont un peu amélioré le sort des citoyens qui viennent en aide aux migrants en modifiant le délit de solidarité. Dans son ensemble, le texte approuvé par l’Assemblée demeure répressif et sans grandes évolutions par rapport au projet gouvernemental.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa majorité et le gouvernement aimeraient qu’on ne retienne que quelques chiffres et une expression. C’est-à-dire une loi qui allie « humanité et fermeté », débattue en séance, en première lecture à l’Assemblée, pendant soixante et une heures, avec 999 amendements présentés, et finalement approuvée dimanche 22 avril dans la soirée par 228 voix contre 139 et 24 abstentions.