Nuit debout crée la «Commune Saint-Nicaise» à Rouen
À Rouen, le mouvement Nuit debout occupe l’église Saint-Nicaise, rebaptisée civilement « Commune Saint-Nicaise ». Sur cette occupation jugée illégale plane la menace d’une expulsion imminente. Peut-être parce qu’il s’agit là d’un contre-exemple de démocratie réelle impliquant des riverains du quartier.
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C’est pourtant le jour et la nuit. Mais le climat de violences entretenu par la presse locale à Rouen après la manifestation de jeudi 19 mai contre la loi sur le travail aura peut-être raison de la pacifique « Commune Saint-Nicaise ». Jeudi dernier déjà, vers 15 heures, le clocher transformé en beffroi par les « communards » autoproclamés a retenti à l’arrivée de voitures de la police nationale dans les rues adjacentes à l’édifice.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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