Des migrants latino-américains sans abri aux portes de la mairie de Saint-Ouen
Ils ont quitté leur pays, la Colombie, Cuba, la Bolivie, la République dominicaine, le Pérou. Certains sont partis pour des raisons économiques, d’autres pour des motifs politiques, pourtant tous se trouvent maintenant contraints de vivre dans la rue depuis leur expulsion d’un ancien entrepôt devenu un squat au début de l’année.
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« Quelqu'un peut m’aider à attraper Raphaël ? […] Les enfants ont réalisé qu’il est malade et ils veulent soigner son aile ! », soupire une jeune bénévole en cherchant entre les tentes le pigeon affaibli, baptisé « Raphaël » et devenu la mascotte des enfants du campement improvisé. Sous une bâche de plastique bleue, une demi-douzaine d'enfants courent entre les tentes, les matelas et les chaises installés dans la rue parallèle à la mairie de Saint-Ouen. Nourrir les pigeons et essayer de les attraper est devenu le passe-temps des plus jeunes enfants, une trentaine sur un total de 150 migrants, tous originaires d’Amérique du Sud. Ils sont contraints de vivre dans la rue depuis leur expulsion, mardi 30 juillet, d’un ancien entrepôt devenu un squat depuis le début de l’année.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
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