Le Sénat a débattu d'une résolution sur la reconnaissance de la répression des manifestations parisiennes du 17 octobre 1961. La chape de plomb fut enfin levée ce 23 octobre 2012 : la résolution a été adoptée. Une séance historique un rien plan-plan sous les ors du Palais du Luxembourg. Comme si la gauche avait la tête ailleurs et la droite plus rien dans le ventre… Récit.
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L’heure est grave mais l’humeur badine, ce mardi 23 octobre 2012 à 14h50, dans l’hémicycle encore vide, mis à part le sénateur socialiste David Assouline : il peaufine son intervention, déjà calé dans son fauteuil rouge, le nez dans ses feuillets. Deux huissiers en redingote et portant chaîne en U sur leur poitrail orné d’un nœud papillon blanc (mais sans épée ceinte à la taille comme leurs collègues d’un rang sans doute supérieur), jouent à s’envoyer, de part et d’autre de la tribune, à l’aide d’un élastique, de petits papiers bien pliés. C’est la guerre des boutons. Il va être question de la guerre d’Algérie : une proposition de résolution pour la reconnaissance des massacres policiers du 17 octobre 1961 à Paris et souhaitant « la réalisation d’un lieu du souvenir à la mémoire des victimes ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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