Affaire Battisti: la note Badinter qui change tout
Selon une note du cabinet de Robert Badinter, révélée par notre collaborateur Karl Laske dans son livre sur l'affaire Battisti, La Mémoire du plomb (Stock), Cesare Battisti avait été exclu en 1983 du bénéfice de la doctrine Mitterrand en raison de la gravité des crimes qui lui étaient reprochés. Mediapart publie le document.
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Cesare Battisti l'a toujours su. L'écrivain de polars brusquement arrêté à Paris, en février 2004, et finalement accueilli par le Brésil en 2011, se déclarait protégé par la « parole donnée » par Mitterrand aux militants italiens, alors qu'il avait été au contraire exclu des dispositifs d'accueil en 1983. Il l'avait confié lors d'un entretien filmé en 2001 (Des hommes en cavale, de Joseph Beauregard) : « J’avais un avocat qui m’a informé que les autorités françaises ne voulaient pas de moi, car mon cas était trop lourd. J’avais le choix entre plusieurs pays, mais j’avais une relation qui connaissait quelqu’un au Mexique, alors nous sommes partis. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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