Solveig Godeluck, la journaliste qui traite les télécommunications aux Échos, a été mise en examen pour diffamation hier, jeudi 22 novembre. Free Mobile avait porté plainte après la publication, le 1er mars, d'un article où Bouygues Télécom attaquait le nouveau venu sur le marché de la téléphonie mobile. Intitulé « Pour faire face à Free, Bouygues lance un plan d'économies », l’article donnait notamment la parole à Didier Casas, le secrétaire général de Bouygues Télécom, très critique sur la façon dont Free Mobile s’appuie en partie sur le réseau d’Orange, qu’il loue : « L'Arcep (l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a choisi de ne tirer aucune conséquence réglementaire de la décision de Free Mobile de ne pas investir dans un vrai réseau, qui rende un vrai service à ses clients. Si tout cela était confirmé, avec la notion nouvelle de réseau vide qui couvre, on pourrait désormais remplir les obligations de sa licence sans dépenser d'argent pour son réseau », avait lâché Casas.
Une journaliste mise en examen après une plainte de Free
Une journaliste des Echos a été mise en examen, à la suite d'une plainte en diffamation de Free Mobile, pour un article publié en mars. Elle y donnait la parole à Bouygues Télécom, qui critiquait vertement son nouveau concurrent.
23 novembre 2012 à 13h09