France

Non, monsieur le président, le Parlement n'a pas avalisé le choix d'Henri Proglio

Empêtré dans «l'affaire Proglio», Nicolas Sarkozy a tenté de justifier son choix en affirmant que le Parlement avait avalisé la désignation du patron de Veolia à la tête d'EDF. Ce faisant, il a réécrit la réalité: jamais les parlementaires n'ont voté sur cette nomination. Jamais leur avis n'a même été sollicité.

Mathilde Mathieu

Pour se justifier dans «l'affaire Proglio», qui plombe son début d'année, Nicolas Sarkozy a menti, lundi 25 janvier, sans être contredit par Laurence Ferrari. Alors que la journaliste de TF1 l'interrogeait sur «l'affaire du double salaire» attribué au nouveau patron d'EDF (1,6 million d'euros pour diriger l'entreprise publique, plus 450 000 conservés dans un premier temps chez Veolia), Nicolas Sarkozy a déclaré, sans ciller, que le casting de l'exécutif avait été avalisé par le Parlement, suggérant même un soutien des socialistes.

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