Cannabis médical: la ruée de la Creuse pour l’«or vert»
Zone dépeuplée, la Creuse rêve de devenir un département expérimental pour la culture du cannabis thérapeutique et « bien-être », dès que la législation le permettra. Alors qu'un récent rapport d'experts défend le cannabis médical, Mediapart est allé sur les routes de la Creuse à la rencontre d’agriculteurs qui voient dans le cannabis une aubaine pour s’en sortir.
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Évaux-les-Bains, Jarnages et Pigerolles (Creuse), Peyrelevade (Corrèze), envoyée spéciale.– Depuis quelques mois, le jeune agriculteur creusois Marien Sablery filtre avec soin ses appels téléphoniques. Son mobile sonne sans relâche. La cause de ces sollicitations qui perturbent ses activités et ses récoltes, en plein champ ? Le cannabis. Malades en quête de traitement, agriculteurs, journalistes ou encore industriels attirés par le possible business autour de cette plante à la réputation sulfureuse courent après ses expertises.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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