Sivens et la mort de Rémi Fraisse

Dix ans après la mort de Rémi Fraisse, la justice européenne condamne la France

Dans un arrêt rendu jeudi, la Cour européenne des droits de l’homme conclut à une violation du « droit à la vie ». L’État français doit verser 50 000 euros à la famille du jeune manifestant, tué par la grenade offensive d’un gendarme le 26 octobre 2014. 

Camille Polloni

Une victoire symbolique, mais pas un triomphe judiciaire. Dix ans après la mort du militant écologiste Rémi Fraisse, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France, jeudi 27 février, pour une violation du « droit à la vie » consacré par les textes.

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