France

Sécurité : le Défenseur des droits assure la relève

Un an après sa nomination par Nicolas Sarkozy, le Défenseur des droits a rendu lundi son premier rapport. En matière de déontologie de la sécurité au moins, Dominique Baudis semble s'être pleinement saisi de ses nouvelles prérogatives. Mais ses pouvoirs restent limités.

Louise Fessard

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a remis le 25 juin son premier rapport au président François Hollande. Un test d'indépendance pour Dominique Baudis, nommé en juin 2011 à la tête de cette nouvelle institution qui remplaçait quatre autorités administratives indépendantes (le médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Commis­sion nationale de déontologie de la sécurité, et la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité). Beaucoup craignaient que cette réforme ne vise à affaiblir ces institutions de contrôle. Concernant les questions de déontologie de la sécurité au moins, le défenseur des droits semble s'être pleinement saisi de ses nouvelles prérogatives.

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