Ce désastre environnemental que cache l’étape du Tour à Val-Thorens
L’étape du jour qui se termine à Val-Thorens symbolise tout ce qu’en est venu à incarner le Tour de France : dévorer plutôt que goûter. Retour symptomatique sur ce télescopage entre une épreuve sportive dénaturée et une montagne saccagée.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa pénultième étape de Tour de France mène donc le peloton – et tout le tralala publicitaire qui vampirise l’épreuve – à Val-Thorens (73) : autant dire à Sarcelles-sur-neige l’hiver ; mais, pendant l’été, à Sarcelles-sur-montagne-outragée, Sarcelles-sur-montagne-brisée, Sarcelles-sur-montagne-martyrisée. Autant le dire, mais aucun commentateur ne le dira – se concentrant sur la performance toujours serinée : la plus haute station d’Europe au sein du plus grand domaine skiable du monde (les Trois-Vallées).