Lors de l'audience décisive de la cour d'appel de Paris, mardi 29 septembre, Tapie prétendra, encore une fois, qu'il a été abusé par l'ex-Crédit lyonnais. De nombreux indices, découverts par Mediapart, suggèrent au contraire qu'il était de mèche avec sa banque. Nous révélons aussi l'acte de vente d'Adidas, jusque-là secret. Il confirme que depuis plus de vingt ans, Tapie n'a cessé de mentir.
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Et si la presse tout autant que la justice avaient omis de s’intéresser à un épisode clef de l’histoire Tapie, qui pourrait être décisif ? À la veille de l’audience ultime de la cour d’appel de Paris, qui a lieu ce mardi 29 septembre et qui, sept mois après l’annulation du célèbre arbitrage (lire Affaire Tapie: l'arbitrage frauduleux est annulé), jugera le très vieux contentieux Adidas-Crédit lyonnais, il peut paraître curieux de soulever une semblable interrogation. Et pourtant les nouveaux témoignages que nous avons recueillis ainsi qu’un document majeur, mais jusque-là secret, que nous sommes en mesure de rendre public, à savoir l’acte notarié de la vente d’Adidas, permet d’y voir beaucoup plus clair.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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