France

Derrière l’enquête administrative sur Eric Alt, l’agacement du pouvoir sur Anticor

Vice-président d’Anticor, le magistrat Éric Alt est visé par une enquête de l’Inspection générale de la justice questionnant à la fois la liberté d’expression des magistrats et leur droit à s’engager dans des ONG.

Michel Deléan

L’Inspection générale de la justice (IGJ) doit rendre dans les jours qui viennent un rapport à Nicole Belloubet sur le cas du magistrat Éric Alt. La ministre de la justice avait saisi l’IGJ le 5 juillet dernier de deux griefs visant Éric Alt, qui exerce des fonctions de juge départiteur dans les dossiers prud’homaux à Paris, et qui est parallèlement vice-président de l’association Anticor. Figure bien identifiée de la lutte anticorruption, il a également exercé des responsabilités dans l’association Sherpa ainsi qu’au Syndicat de la magistrature (SM), et tient par ailleurs un blog sur Mediapart. À l’issue de cette enquête, Nicole Belloubet peut laisser l'affaire en l'état, ou renvoyer Éric Alt devant la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

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