Rentrée scolaire : Gabriel Attal tente de déminer, sans faire l’unanimité
Machine arrière sur la réforme du bac, appel à l’union nationale pour contrer le problème des « heures perdues » : Gabriel Attal marche sur une ligne de crête pour ne pas braquer les professeurs avant la rentrée. Une partie de son plan repose cependant sur le pacte bâti par Pap Ndiaye, que beaucoup d’enseignants refusent de signer.
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LaLa partie était serrée pour Gabriel Attal. Le tout jeune ministre de l’éducation nationale a dû faire sa rentrée médiatique dans l’ombre du président de la République, qui a assumé la semaine passée être le grand manitou aux commandes en matière d’éducation, sur une tonalité assez martiale de retour à l’autorité, aux savoirs fondamentaux, et sans aucune « complaisance » sur la laïcité. Comment assumer pareille posture face aux principaux concernés, les enseignants et enseignantes, à l’aube de la rentrée ?