Après la claque des européennes, 2010 devait être l'année du rebond pour le MoDem. Elle aura plutôt été celle d'une traversée du désert sans fin, articulée autour d'une stratégie illisible et ponctuée de revers électoraux et médiatiques pour celui qui avait promis «trois révolutions» («vérité», «simplicité» et «démocratie»). Décryptage d'une annus horribilis.
L'objectifL'objectif 2010 était clair: effacer la quatrième place des européennes (moins de 9% des voix, tandis qu'Europe Ecologie avait atteint les 16%, concurrençant le PS). «En vingt secondes, on a perdu tous les électeurs qui hésitaient entre le vote MoDem et Europe Ecologie», nous confiait en début d'année Jean-Luc Bennahmias, revenant sur le clash entre François Bayrou et Daniel Cohn-Bendit sur France 2, à quatre jours du scrutin européen (lire à ce sujet notre article du 9 juin 2009). Après ce terrible échec, 2010 devait être l'année du rebond pour le MoDem. Elle a plutôt été celle d'une stratégie peu lisible et de revers électoraux et médiatiques. Décryptage d'une annus horribilis.