Justice Parti pris

La sévérité à géométrie variable du CSM

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) préconise le déplacement d'office d'un magistrat qui avait eu le tort de tweeter pendant une audience, se montrant ainsi plus sévère qu'avec l'ex-procureur Courroye.

Michel Deléan

Pour la Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’organe de promotion et de discipline des magistrats, il est beaucoup plus grave de s’amuser comme un potache sur les réseaux sociaux que d’attenter au secret des sources des journalistes. Dans un avis d’une sévérité implacable, rendu ce lundi, et dont Mediapart a pris connaissance, la formation disciplinaire parquet du CSM recommande en effet au garde des Sceaux le déplacement d’office d’un magistrat des Landes qui avait plaisanté de façon anonyme sur le réseau Twitter avec un de ses collègues pendant un procès d’assises ou lors des suspensions d'audience, alors qu'il représentait l'accusation (lire notre article ici).

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