Au procès de l’ambulancier de Nanterre : « Je me suis vidé le cœur »
L’ambulancier qui a pris à partie un policier après la mort de Nahel et son collègue qui l’a filmé étaient jugés jeudi en comparution immédiate. Reconnu coupable d’outrage, le trentenaire a été dispensé de peine, en raison du « contexte personnel » et « des liens affectifs » qui le liaient au jeune homme tué par un brigadier.
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IlIl dit non de la tête, il ne veut pas y croire. Lorsque son avocate se tourne vers lui et prononce le prénom de Nahel, il fond en larmes. Nahel, ce jeune homme de 17 ans tué à bout portant par un policier mardi 27 juin, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Nahel, ce voisin qu’il a vu « dans le ventre de sa mère » et qu’il surnommait affectueusement « bonhomme Michelin parce que quand il est né, il était un peu gros ». Nahel, qui jouait encore, pas plus tard que la semaine dernière, avec sa petite fille de 3 ans.