France

Immigration: Besson règle ses comptes avec son passé socialiste

Devant l'Assemblée, Éric Besson est apparu obsédé par ses ex-collègues, se référant à d'anciens hauts responsables socialistes pour justifier sa politique, et aux actuels élus PS, pour dénigrer leurs critiques. Et de déclarer qu'il serait «très heureux» si son ministère pouvait «être une machine à fabriquer de “bons Français”».

Carine Fouteau

À la tribune de l'Assemblée nationale, Éric Besson, ministre du gouvernement Fillon, qui défend son projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité, reste un transfuge du PS. Il a beau être secrétaire général adjoint de l'UMP, il continue de batailler avec son passé. Lors de la présentation de sa réforme législative restreignant les droits des migrants, mardi 28 septembre dans l'hémicycle, il est apparu obsédé par ses ex-collègues, se référant tour à tour à d'anciens hauts responsables socialistes, pour justifier sa politique, et aux actuels élus PS, pour dénigrer leurs critiques.

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