La naissance d'une police «secret défense», dans l'indifférence

Une nouvelle police secrète a été créée en France, il y a quatre mois. Sans susciter d'émoi, malgré l'écume provoquée par le fichier Edvige ou les «carnets noirs» d'Yves Bertrand. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) opère pourtant sous le sceau du «secret défense», à l'abri des curiosités du parlement, de la justice, de la presse. Décryptage.

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Il y a peu, les «carnets noirs» d'Yves Bertrand et le fichier Edvige ravivaient le spectre de la police secrète. Dans le même temps, un service policier totalement couvert par le «secret défense» était créé, fin juin, au ministère de l'intérieur. Cette Direction centrale du renseignement intérieur concentre les dossiers jusqu'alors divisés entre les RG et la DST. Elle s'intéresse notamment aux «phénomènes de société susceptibles, par leur caractère radical, leur inspiration ou leurs modes d'action, de porter atteinte à la sécurité nationale». Mais ses premiers pas n'ont suscité aucun débat.

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