Le premier secrétaire du Parti socialiste est certes « triste » de la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron. Mais il se refuse à contenter « les tenants de la Saint-Barthélemy » en procédant à des exclusions. Et pour cause, la direction du PS semble toute prête à travailler avec un président « En Marche ».
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
UnUn pas en avant, un pas en arrière. Et surtout, des pas de côté. Alors que le parti explose sous ses yeux, la direction du PS prend grand soin de regarder ailleurs. Le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, candidat d’En Marche !, en dépit de l’engagement du premier ministre lors de sa participation à la primaire, vient d’en faire la démonstration par l’absurde. Mercredi matin, sur RMC, le perdant de la primaire a annoncé qu’il voterait Macron dès le premier tour. Quelques heures plus tard, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti et organisateur de la primaire, faisait savoir par communiqué qu’il en était « triste ».