Radio France est dans l’attente du bon vouloir de l’Elysée

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) s’apprête à départager les candidats au poste de PDG de Radio France. Mais la procédure ressemble déjà à une mascarade. Les dés semblent jetés. L’Élysée joue en sous-main en faveur de Sibyle Veil, ancienne condisciple d’Emmanuel Macron à l’ENA, et prépare une reprise en main inquiétante.

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C’est une sorte de malédiction qui se prolonge d’une présidence à l’autre : l’audiovisuel public, qui aurait un si grand besoin d’indépendance pour travailler à l’abri de toute pression, vit plus que jamais sous la surveillance étroite de l’Élysée. Et ce qui était vrai sous Nicolas Sarkozy, puis sous François Hollande, l’est plus que jamais avec Emmanuel Macron. C’est la triste règle d'une République aux allures, parfois, de monarchie.

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