Des guets-apens homophobes aux meurtres de personnes transgenres, la haine LGBTphobe dans son expression la plus violente perdure. Nos enquêtes, documentaires et analyses documentent son ampleur.
Un rapport publié ce lundi, mené conjointement par le Conseil de l’Europe et la Dilcrah, pointe les faiblesses de la France pour mener une meilleure politique de lutte contre les LGBTI-phobies. La question de l’accueil des victimes par la police reste centrale.
Ils sont humiliés, frappés, parfois tués, dans le plus grand silence. Chaque semaine, en France, un homosexuel est attiré dans un piège. Ces guets-apens, symptômes d’une homophobie viscérale, n’ont pas disparu. Mediapart vous propose un documentaire exceptionnel sur ce phénomène, quarante ans après la dépénalisation de l’homosexualité dans notre pays.
Elles représentent 10 % des assassinats répertoriés dans la base de données « Femmes à abattre », soit bien plus que leur proportion dans la société. En France, le seul féminicide politique identifié depuis dix ans concerne l’activiste Vanesa Campos, tuée en 2018 au bois de Boulogne.
Alors que huit hommes comparaissent depuis le 11 janvier devant la cour d’assises de Paris, plusieurs anciennes consœurs de cette travailleuse du sexe transgenre, tuée au bois de Boulogne en 2018, ont décrit les violences et les menaces qu’elles subissaient depuis des mois avant le meurtre.
Le meurtre de la travailleuse du sexe transgenre, dont le procès se déroule jusqu’au 26 janvier, a jeté une lumière crue sur les conditions de travail des prostituées au bois de Boulogne. Mais les associations se divisent sur le sujet.
Huit hommes ont été condamnés samedi, dont deux à 22 ans de prison, pour le meurtre de cette travailleuse du sexe trans à Paris en 2018. Mais l’enquête et les trois semaines de débats, pollués par les mensonges des accusés, n’auront pourtant pas permis de faire éclater la vérité.