Depuis la révélation de l’affaire Depardieu en 2018, vingt femmes ont accusé l’acteur de violences sexuelles et sexistes, dans la presse ou auprès de la justice. En 2023, Mediapart a dévoilé le témoignage de treize femmes mettant en cause son comportement. En 2024, deux autres femmes l’ont accusé de les avoir agressées sexuellement sur le tournage du film « Les Volets verts » et le comédien, qui conteste les accusations, a été jugé devant le tribunal correctionnel de Paris en mars 2025. Une affaire qui révèle aussi une forme de complaisance française face à #MeToo.
Le comédien est renvoyé en procès pour viols sur Charlotte Arnould. La jeune actrice, qui avait porté plainte en 2018, quelques jours après les faits qu’elle dénonce, se dit « soulagée ». L’avocat de l’acteur annonce faire appel de l’ordonnance de mise en accusation.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour les agressions sexuelles de deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts » en 2021. La victimisation secondaire, liée à la stratégie de défense, est également reconnue.
Les « méthodes » de l’avocat de Gérard Depardieu ont été au cœur du procès pour agressions sexuelles de l’acteur. Jérémie Assous a déployé théories du complot et attaques sexistes. Dans une tribune, quelque 200 avocat·es dénoncent une défense « sexiste » et « misogyne » allant « bien au-delà des “droits de la défense” ».
Le parquet de Paris a requis dix-huit mois de prison avec sursis contre Gérard Depardieu dans l’affaire du film « Les Volets verts ». Onze femmes, dont les plaignantes de ce procès mouvementé, réagissent et dénoncent les comportements problématiques d’un acteur au statut de totem indéboulonnable.
Au terme de quatre jours de procès, le procureur a demandé jeudi au tribunal correctionnel de Paris de condamner Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis probatoire.
Sarah (prénom d’emprunt) est une des deux plaignantes du procès Depardieu. Elle raconte pour la première fois à visage découvert les agressions sexuelles qu’aurait commises l’acteur en 2021 sur le tournage du film « Les Volets verts ».
Au troisième jour du procès pour agressions sexuelles de Gérard Depardieu, les deux plaignantes ont reçu le soutien de trois des vingt-deux femmes qui ont mis en cause publiquement le comportement de l’acteur depuis 2018, citées comme témoins.
Alors qu’Amélie, une des deux plaignantes a décrit avec précision l’agression sexuelle qu’elle dit avoir subie en 2021 sur un tournage, Gérard Depardieu s’est embrouillé dans une nouvelle version des faits. Tout en continuant de nier fermement toute agression sexuelle.
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Après avoir longtemps hésité, la journaliste Marine Turchi a enquêté pendant des années sur les accusations de violences sexuelles visant l’acteur. Elle raconte dans ce podcast comment elle a surmonté la complaisance de presque tout un milieu, celui du cinéma. Et l’indifférence initiale de presque tout un pays, la France.
Alors que Gérard Depardieu devait être interrogé à la barre au premier jour de son procès pour agressions sexuelles, c’est son avocat qui a monopolisé l’audience avec des demandes de nullité. Au cours d’échanges tendus, les parties civiles ont dénoncé une « stratégie dilatoire ».
L’acteur de 76 ans doit être jugé les 24 et 25 mars pour des agressions sexuelles sur deux femmes qu’il conteste. Depuis un an, les tensions se multiplient. Les parties civiles se sentent « sous pression ». L’une des plaignantes a même déposé une main courante cette semaine.
Trois femmes affirment à Mediapart avoir été agressées ou harcelées sexuellement par Gérard Depardieu en dehors des plateaux de cinéma. Aucune n’a porté plainte, mais deux ont apporté leur témoignage dans le cadre du procès de l’acteur, qui sera jugé pour agressions sexuelles les 24 et 25 mars.
Depuis la diffusion de l’émission de France 2 qui montre l’acteur en train de sexualiser une petite fille de 10 ans en Corée du Nord, les proches de Gérard Depardieu et la galaxie Bolloré crient au trucage. Démonstration d’une manipulation médiatique de leur part.
L’acteur de 75 ans, qui devait être jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes, était absent pour raisons de santé. Son avocat a obtenu le renvoi de l’audience au 24 mars, et il s’est aventuré sur le fond de l’affaire dans une plaidoirie très virulente à l’égard du parquet et des plaignantes.
Alors que Gérard Depardieu doit être jugé pour agressions sexuelles sur deux femmes le 28 octobre, l’une d’elles s’exprime pour la première fois à visage découvert dans Mediapart. Amélie, 53 ans, décoratrice ensemblière dans le cinéma, raconte son long cheminement vers la parole. L’acteur conteste ses accusations.
Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.