Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.
Selon nos informations, l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) sera partie civile, aux côtés des deux plaignantes, au procès du comédien qui se tient le 28 octobre. Elle explique pourquoi à Mediapart.
À l’issue de sa garde à vue lundi 29 avril, l’acteur est renvoyé devant le tribunal correctionnel en octobre prochain. Il sera jugé pour des agressions sexuelles dont l’accusent deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts », en 2021.
Selon nos informations, une nouvelle plainte pour « agression sexuelle » a été déposée jeudi 21 mars contre Gérard Depardieu, par une femme de 33 ans, assistante mise en scène du film « Les Volets verts » en 2021. Il s’agit de la deuxième plainte visant le comédien sur ce tournage.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « agression sexuelle » après la plainte d’une décoratrice contre Gérard Depardieu. Les faits, révélés par Mediapart, auraient eu lieu sur le tournage du film « Les Volets verts », en 2021, et ne sont pas prescrits.
Sur le tournage des « Volets verts », en 2021, deux femmes ont affirmé que Gérard Depardieu les avait agressées sexuellement. L’acteur a été contraint de s’excuser. L’une d’elles a porté plainte le 23 février. L’actrice Anouk Grinberg a quant à elle déposé plainte pour « diffamation » après les propos tenus à son encontre par l’avocate du comédien.
Tribune de soutien, thèses complotistes, « fake news » : depuis près d’un mois, une puissante contre-attaque est menée pour éteindre l’affaire Gérard Depardieu. Elle s’appuie sur les médias réactionnaires du groupe Bolloré et des soutiens d’Éric Zemmour.
Appelé à s’expliquer sur la crise politique déclenchée par le vote de la loi « immigration » inspirée de l’extrême droite, le président de la République s’est lancé dans une défense acharnée de Gérard Depardieu. Comme pour les affaires Hulot, Darmanin ou Abad.
Après de nouvelles images diffusées par « Complément d’enquête » le 7 décembre, l’affaire Gérard Depardieu suscite débats et réactions en France et à l’étranger, y compris sur la place à accorder désormais à ses œuvres et à ses distinctions passées.
Après nos révélations, la juge chargée de l’enquête pour « viols » visant l’acteur a demandé l’audition des 13 femmes ayant témoigné dans Mediapart. À Lille, un spectacle du comédien a été perturbé par une manifestation féministe. Le monde du cinéma, lui, se tait, à de rares exceptions.
Mediapart reçoit trois des femmes ayant témoigné à visage découvert contre le plus connu des acteurs français, Gérard Depardieu. Au total, elles sont quatorze à dénoncer des violences sexistes et sexuelles, le plus souvent au vu et au su de tous, sur les tournages.
Le comédien de 74 ans est mis en examen pour « viols » depuis décembre 2020 après la plainte d’une jeune comédienne. Mediapart a eu accès à de nombreux éléments, parmi lesquels des images de vidéosurveillance qui suscitent des interprétations contradictoires.
Le plus célèbre des acteurs français multiplie les apparitions au cinéma et dans les médias, malgré des alertes sur son comportement avec les femmes, des témoignages publics et une mise en examen pour « viols ».
Au cours d’une enquête de plusieurs mois, Mediapart a recueilli de nombreux témoignages accusant Gérard Depardieu de violences sexuelles, notamment sur le tournage de onze films sortis entre 2004 et 2022. Celui-ci dément tout comportement pénalement répréhensible. Une actrice vient d’adresser son récit à la justice.