Jugé pour des violences sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle du Morbihan, Joël Le Scouarnec a esquissé des aveux autant pour les viols que pour les agressions sexuelles. Sans jamais fermer la porte à de potentielles dénégations futures.
Vendredi 7 mars, la cour criminelle du Morbihan a clos l’examen des onze années que le chirurgien pédocriminel a passées dans cet établissement d’Indre-et-Loire, au début de sa carrière. Ses anciens collègues ont affirmé n’avoir rien soupçonné, ni repéré « aucun signal ».
Céline Mahuteau est l’une des premières victimes entendues au procès du chirurgien, accusé de viols et agressions sexuelles sur 299 personnes. Dans un entretien vidéo, elle raconte le traumatisme d’un viol subi à l’âge de 7 ans, dont elle n’a pourtant aucun souvenir.
Les auditions des parties civiles ont débuté, jeudi 6 mars, au procès de l’ancien chirurgien, qui a avoué trois viols qu’il contestait jusque-là. Quatre femmes, mineures au moment des faits, avec des souvenirs ou non, ont exposé leurs traumatismes.
Au cours du procès du chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, la question des victimes oubliées a affleuré. Enquête sur des dysfonctionnements en série.
Mardi 4 mars, l’interrogatoire de l’ancien chirurgien devant la cour criminelle du Morbihan a été largement consacré aux scènes de viol qu’il rapportait dans ses « journaux intimes ». Une interminable liste de ses perversions a été dressée.
La cour criminelle du Morbihan a entamé lundi 3 mars l’interrogatoire de l’ancien chirurgien, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur près de 300 patients. Le pédocriminel a promis qu’il en avait « fini avec le mensonge ». Sans convaincre pour l’instant.
Maltraitance institutionnelle, victimes oubliées… L’audition d’un gradé de la gendarmerie expose quelques-unes des défaillances judiciaires apparues au long de l’enquête sur le chirurgien pédocriminel jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.
Aux premiers jours du procès de l’ex-chirurgien pédocriminel, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes par la cour criminelle de Vannes, la personnalité de l’accusé est demeurée inaccessible. Ses proches, quant à eux, ont paru encore pris dans un déni pernicieux.
À l’ouverture du procès du chirurgien pédocriminel à Vannes, l’ordre des médecins a demandé à être reconnu comme victime. Mais l’inaction de cette institution et les contre-vérités qu’elle répand depuis le début de la procédure fragilisent sa position sur le banc des parties civiles.
Journaliste indépendant, Hugo Lemonier a longuement enquêté sur ce chirurgien, jugé pour agressions sexuelles et viols commis sur 299 personnes. Dans son livre « Piégés. Dans le “journal intime” du Dr Le Scouarnec », il aborde notamment l’inceste qui sévissait dans la famille. Bonnes feuilles.
Mediapart s’est entretenu avec une quinzaine de plaignants dans l’affaire du chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, jugé à compter de lundi 24 février pour des violences sexuelles commises sur 299 personnes. Ces femmes et ces hommes confient leur besoin de retrouver leur humanité perdue dans la « masse » des parties civiles.
Pendant trente ans, Joël Le Scouarnec a joué du pouvoir que lui conférait sa blouse, en entretenant la confusion entre actes médicaux et violences sexuelles. Au point que seule une infime part des victimes a gardé mémoire des agressions sexuelles et des viols dont est accusé ce chirurgien, déjà condamné pour pédocriminalité.