Le Scouarnec : des décennies de pédocriminalité devant la justice Chronique

Au procès Le Scouarnec, la « sincérité » douteuse de l’accusé

La cour criminelle du Morbihan a entamé lundi 3 mars l’interrogatoire de l’ancien chirurgien, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur près de 300 patients. Le pédocriminel a promis qu’il en avait « fini avec le mensonge ». Sans convaincre pour l’instant.

Mathilde Mathieu

Vannes (Morbihan).– En 2005, à l’issue de son premier procès pour consultations d’images pédopornographiques, la justice avait reconnu à Joël Le Scouarnec « le mérite de la franchise », lui accordant une peine minimaliste de quatre mois de prison avec sursis. N’avait-il pas avoué sa faute sans tarder ? Livré des explications sur sa triste sexualité conjugale avec spontanéité ? En réalité, il avait tout minimisé et dissimulé le pire. Vingt ans plus tard, à nouveau, le chirurgien tente le coup de la « sincérité ».

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