En Espagne, l’affrontement Iglesias-Errejón ouvre une crise majeure à Podemos
Après l’annonce de l’ancien numéro deux de Podemos de rejoindre, à Madrid, la liste de la maire Manuela Carmena, les fragilités du parti de Pablo Iglesias apparaissent au grand jour. La stratégie du leader du mouvement est hésitante, entre main tendue à Errejón et tentative de limiter la casse.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
PériodePériode de forte turbulence pour Podemos. L’annonce d’Íñigo Errejón, le 17 janvier, de rejoindre la plateforme Más Madrid (« Plus de Madrid ») de l’ancienne juge et maire de la capitale, Manuela Carmena, pour les prochaines élections régionales a provoqué une crise majeure dans le parti. Si les divergences au sein de la formation née de la dynamique créée par le mouvement des Indignés ne sont pas nouvelles, elles sont désormais étalées au grand jour. Mercredi 30 janvier, une réunion du « Conseil des citoyens » – l’instance de direction du parti – a pris acte de la décision d’Errejón, qui a parallèlement démissionné de son siège de député. Mais la stratégie que Podemos compte adopter n’est pas claire pour l’instant.