Iran: l'efficacité des sanctions se pose à nouveau
Près de trois semaines après l’élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, le régime iranien réprime chaque jour davantage les partisans d'une nouvelle présidentielle. À l’étranger, certains, comme Silvio Berlusconi, réclament que des sanctions contre Téhéran soient prises à l’occasion du prochain sommet du G8, qui se réunit à partir du mercredi 8 juillet. Mais à la Maison Blanche, la prudence est de mise. Car l’Iran est actuellement le pays le plus sanctionné au monde et, tôt ou tard, il faudra retourner à la table des négociations sur le dossier du nucléaire.
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EnEn Iran, c'est la seule certitude du moment: si le régime a depuis longtemps égaré la carotte, il excelle dans le maniement du bâton. Au moins douze manifestants tués depuis le 12 juin, 2.000 opposants (journalistes, universitaires et intellectuels proches de Moussavi) embastillés selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, comme ce manifestant arrêté à Téhéran le 28 juin sans motif apparent: