International Analyse

Le double enjeu des négociations politiques en Tunisie

Les travaux de l'Assemblée constituante doivent-ils s'étaler sur un an, comme s'y sont engagés onze partis, dont Ennahda, ou trois ans, comme le souhaite le CPR de Moncef Marzouki ? Derrière cette question, se trouve posée celle du rôle du futur gouvernement d'union nationale.

Pierre Puchot

En Tunisie, c'est désormais la question que tout le monde se pose : élue dimanche 23 octobre, l'assemblée constituante durera-t-elle un an, comme le souhaitent nombre de partis, ou trois ans, comme le souhaite Moncef Marzouki, président du Congrès pour la république (CPR), deuxième force de la constituante ? Grand vainqueur de ces élections, les musulmans conservateurs d'Ennahda ne veulent pas d'un mandat de plus d'un an. Le parti de Rached Ghannouchi et Hamadi Jbali s'y est engagé avant les élections dans un texte signé avec onze autres partis politiques. Seul le CPR n'a pas souhaité s'engager sur une limitation dans le temps.

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