Dossier États-Unis : une présidentielle aux allures de guerre civile

Sans illusion, l’Iran choisit Joe Biden

Même si le régime ne voit pas de grandes différences entre Donald Trump et son challenger, il a soigneusement évité toute initiative qui pourrait favoriser le président sortant, dont la réélection risquerait de provoquer un affrontement armé. Une victoire démocrate ne changera pas pour autant la situation catastrophique de l’économie iranienne.

Jean-Pierre Perrin

Lorsque la nouvelle de l’hospitalisation de Donald Trump a été annoncée par les télévisions du monde entier, la monnaie iranienne a fait un bond de 7 %, s’établissant à 270 000 rials pour un dollar. Mais le 6 octobre, lorsqu’il est apparu que le président américain allait sortir de l’hôpital, elle est retombée à 297 000 rials. La République islamique d’Iran a beau être obsessionnellement anti-américaine, ses marchés financiers suivent attentivement les rebondissements de la campagne électorale aux États-Unis, craignant plus que tout une réélection du candidat républicain qui serait totalement dévastatrice pour l’économie iranienne, déjà en mode de survie.

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