Beyrouth (Liban), de notre correspondante.– Depuis mardi, une petite foule de journalistes est rassemblée devant la maison de Carlos Ghosn dans un quartier chic de Beyrouth. Ils guettent – en vain jusqu’à présent – l’apparition de celui qui s’est enfui du Japon. Le jour même, il s’était exprimé dans un communiqué : « Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité. » Pour l’entendre de vive voix avec d’éventuelles explications, il faudra attendre la semaine prochaine. Mercredi, un des avocats de l’ex-PDG du groupe automobile Renault-Nissan a annoncé à Reuters qu’il s’exprimerait lors d’une conférence de presse le 8 janvier dans la capitale libanaise. Cependant, selon le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, la date précise et le format n’auraient toutefois pas été confirmés par un autre de ses avocats.
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