Proche et Moyen-Orient Analyse

Contre l’Iran, la frappe israélienne de tous les dangers

Les missiles israéliens tirés contre le consulat iranien à Damas, qui ont tué au moins 13 personnes dont deux hauts responsables militaires, mettent à mal le concept de « patience stratégique » développé par le régime. Mais Téhéran ne semble pas vouloir entrer en guerre directe avec Tel-Aviv.

Jean-Pierre Perrin

Sur l’échelle de l’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv, c’est le barreau le plus haut jamais atteint par l’armée israélienne. Les six missiles tirés lundi 1er avril, en pleine journée, par des chasseurs israéliens sur le consulat iranien de Damas, la capitale syrienne, dans le quartier des ministères et des ambassades, ont non seulement détruit entièrement ce bâtiment mais aussi, selon la presse iranienne, tué deux très haut gradés et au moins 11 autres personnes, dont sept officiers de la force Al-Qods (nom arabe de Jérusalem), branche des Gardiens de la révolution chargée des opérations extérieures de la République islamique.

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