Asie et Océanie

Au Japon, la valse des héritiers au poste de premier ministre

Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a surpris son monde, lundi, en annonçant sa démission, après onze mois à la tête du gouvernement. Son successeur sera désigné par le parti libéral démocratique (PLD), qui choisira très probablement Taro Aso, son secrétaire général. Mais les ressorts de la politique au Japon, dominée par les grandes dynasties familiales, ne sont pas ceux de l'Occident.

Philippe Riès

Le fils à papa aura tenu moins longtemps encore que le fils à maman. Yasuo Fukuda, qui a démissionné brutalement lundi, après onze mois à la tête du gouvernement japonais, va rejoindre son prédécesseur Shinzo Abe sur la longue liste des premiers ministres éphémères. Au cours des quinze dernières années, le Kantei, résidence du chef du gouvernement nippon, aura connu onze occupants différents.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter