International Enquête

Vingt ans après son assassinat, Thomas Sankara hante toujours le Burkina Faso

Thomas Sankara, assassiné en 1987, se rappelle au bon souvenir de l'actuel président burkinabé, Blaise Compaoré. Depuis le 20e anniversaire de sa mort, les langues se délient sur les circonstances de son meurtre. Récemment, Prince Johnson, sénateur libérien, a avoué avoir participé à l'exécution sur ordre de Blaise Compaoré. Un témoignage qui embarrasse le pouvoir.

Blandine Flipo

Il y a un mois, Radio France Internationale (RFI) diffusait un «scoop», passé relativement inaperçu, sur une affaire vieille, il est vrai, de vingt et un ans. Cette information portait sur les circonstances de la mort de Thomas Sankara, surnommé le «Che Guevara africain», tant son mythe reste présent au-delà des frontières de son propre pays, le Burkina Faso. Jeune et charismatique, il avait incarné durant sa courte présidence (1983-1987) l'espoir d'un nouveau pouvoir africain non corrompu, figure de lance des non-alignés, et pan-africaniste.

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