La ville californienne votait, lundi 8 novembre, sur une proposition visant à limiter la marge de manœuvre de la société de technologie leader du secteur. Airbnb a dépensé 8 millions de dollars pour contrer le scrutin.
NulNul n’est prophète en son pays. Le géant de la plate-forme de location à court terme Airbnb, qui connaît un succès fulgurant aux Etats-Unis et dans le monde entier, suscite une levée de boucliers. A San Francisco, là même où la société a vu le jour en 2008. Les habitants de la cité californienne votaient, lundi 2 novembre, pour déterminer s’ils veulent limiter la marge de manœuvre d’Airbnb dont la valeur est estimée à quelque 50 milliards de dollars. L’objectif de la loi soumise aux votants est de limiter à 75 le nombre de jours autorisés pour louer son appartement via une plate-forme de location à courte durée. Le scrutin paraît anecdotique et d’une portée géographique limitée. Or il est pris très au sérieux par Airbnb qui a investi quelque huit millions de dollars pour contrer l’objet controversé de vote.