International Enquête

Au-delà des attentats de Bombay. La rébellion sociale des naxalites

Derrière les «success stories» des informaticiens de Bangalore ou des familles Mittal ou Tata, l'Inde demeure un pays horriblement pauvre, inégalitaire et fracturé. Selon les dirigeants du pays, la plus grande menace n'est pas le terrorisme islamique, mais la rébellion maoïste des naxalites, de plus en plus populaire auprès de ceux que l'Inde moderne laisse sur le bas-côté. Diaporama de Jean-Marc Giboux (cliquez sur l'image). Lire aussi notre entretien avecMira Kamdar: «Les attentats de Bombay sont le pire cauchemar de l’Inde»

Thomas Cantaloube

Il y a deux ans, le premier ministre indien Manmohan Singh a surpris nombre de ses concitoyens, sans parler des observateurs étrangers, en déclarant que la première menace pour la sécurité intérieure de son pays n'était pas le terrorisme islamique, mais la rébellion maoïste connue sous le nom de révolte naxalite. En début d'année, il a répété ses inquiétudes, en évoquant cette fois-ci la stabilité économique de l'Inde : «Les groupes naxalites ciblent tous les aspects de l'activité économique, notamment les infrastructures essentielles, afin de restreindre les transports et les capacités logistiques, dans le dessein de ralentir le développement. Nous ne pourrons vivre en paix tant que nous n'aurons pas éliminé ce virus.»

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